• TOPIC COMMUN - Saint Patrick day (id)

Topic commun

⌇ Saint Patrick day ⌇

San Francisco se retrouve plongée dans l'Irlande du 16e siècle, en 1712 pour être plus précis. Aux abords du lac du Connemara, un château typique de l'époque attire l'attention. Il s'agit en vérité d'une forteresse qui abrite de nombreuses créatures maléfiques et qui font régner l'ordre et la terreur en Irlande à cette époque. Le lac regorge de sirènes Irlandaises qui tentent de se cacher désespérément de ces puissants démons qui menacent leur existence.

Note : Tous vos personnages se retrouvent au lac du Connemara, vont-ils se diriger instinctivement vers le château ou alors vers le lac pour aider quelques sirènes.

Ceci est un topic commun, merci de ne pas poster trop long pour faire avancer rapidement le topic commun.

N'oubliez pas que si vous êtes une créature et que vous étiez déjà né à cette époque et que vous décidez que votre personnage était présent en Irlande à ce moment de l'intrigue, vous vous verrez vous plus jeune.

Assise confortablement sur son rockingchair, Wilma prend un peu de temps pour lire une histoire à son bébé. Elle connaît la puissance de l'audition in utero et elle veut lui faire partager sa passion pour la lecture en espérant qu'il aimera lire tout autant qu'elle. Mais la lecture est de courte durée, Wilma voit un champ magnétique apparaître et en quelques secondes elle se retrouve jetée dans un lac. Elle tente tant bien que mal de nager jusqu'à la surface. En mettant la tête hors de l'eau, elle est déboussolée, le paysage est verdoyant et elle va devoir effectuer plusieurs mètres avant de rejoindre le rivage. Elle est vite arrêtée dans sa nage par quelque chose qui la tire à une vitesse incontrôlable. Très vite, elle se retrouve dans une grotte entourée par des sirènes. Cependant, leur nageoire sont différentes des sirènes qu'elle a déjà pu croiser. Elle les regarde l'air interloqué avant de se rendre compte … que son bébé a disparu. Elle pousse alors un cri de terreur. « C'est vous qui avez fait ça ?! » demande-t-elle à cette horde de sirène plus en colère que jamais. Elle n'a pas le temps de renchérir qu'une autre personne est attirée dans la grotte à ses côtés.

hj : libre à qui veut • TOPIC COMMUN - Saint Patrick day (id) 368170641

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Elle était calée au fond de son fauteuil, en culotte et débardeur, le soleil jouant sur sa peau, irradiant les tâches de rousseur qui s'étalaient sur ses épaules. Parfois, elle s'amuse à recouvrir une partie de son corps, ses mains, son ventre, ses pieds, de diamants, juste pour admirer l'éclat de la lumière. Cette fille est un arc-en-ciel ambulant. Elle se réveillerait avec un leprechaun au pied de son lit qu'elle ne serait pas surprise. Mais pour l'instant, tout son esprit se concentre sur un livre de botanique repéré dans la bibliothèque de ses parents. Elle a posé sa journée. Hors de question qu'elle pose un pieds dehors. Pas avec cette foule. Il y a quelques années, elle se serait jetée dans les festivités sans se poser de question. Elle aurait revêtu un chapeau vert et aurait prétendu être irlandaise à n'importe quel inconnu qui lui aurait posé la question (cheveux de feu obligent). Mais plus maintenant. Maintenant, elle fuit la foule comme la peste. Elle ne sens pas prête à supporter l'ouragan des sentiments de milliers de personnes. Autant l'interner directement.

Elle était donc calée dans son fauteuil, prête à passer la journée dans cette bulle de sérénité. Et tout ce qu'elle sait, c'est que trois secondes plus tard, elle se retrouve dans le noir complet, les poumons remplis d'une eau vaseuse et âcre. Elle panique, un temps, mais il règne une sorte de calme et de bienveillance dans ce monde aquatique, et c'est sans se débattre qu'elle se laisse prendre par la main et guider vers une grotte. Une sirène. Une putain de sirène. Elle a le cœur qui bat bien trop vite. Et parce qu'elle ne sait pas vraiment ce qui se passe, qu'elle n'a pas eu le temps d'intégrer l'incongruité de la situation, elle laisse la terreur s'emparer d'elle. Et elle hurle. Sauf qu'elle sait très bien que cette terreur n'est pas la sienne. Parce qu'après ce cri s'élève un rire nerveux. Ce rire-là est bien le sien. Elle retire les cheveux qui collent à ses yeux, libère sa vision. Elle hoquette, respire, s'étouffe. Et tente tant bien que mal de parler. « haha ... euh ... lol ... je ... okay, okay, normal. » Elle a le cœur qui bat encore trop vite. Mais tout ce à quoi elle peut penser dans l'immédiat, c'est que, merde, elle est toujours en culotte.

Irland is a wonderful country, isn't it ?

Everybody

Dans la boutique, ça tournait au ralenti et elle mourrait d’envie d’aller fêter la St Patrick avec le reste de la foule. Etre à Dublin pour la St Patrick était quelque chose de grandiose que San Francisco ne pouvait égaler. Tout était toujours « trop » en Amérique, dans un excès qui déplaisait souvent à la jeune Irlandaise. Pourtant, le fête était quelque chose dont elle avait besoin.
Un profond soupire passa ses lèvres alors qu’elle entendait le brouhaha devant sa boutique, mais aussi, apercevait les carcasses des hommes déjà fraichement ivre. Toujours dans l’excès. Elle regretta d’autant plus d’avoir fuit son pays. La verdure lui manquait, les plages, les collines, le sable, les galets, les maisons au charme atypique, mais aussi la sobriété et l’originalité des petites villes. L’Irlande lui manquait.
Avec l’œil luisant, elle prit un de ses livres, un de ces magasines présent dans le fond de sa boutique et l’ouvrit pour voir diverses photos qu’elle connaissait plutôt bien. Elle n’était pas globetrotteuse, mais elle connaissait son pays sur le bout des doigts. Elle se mit à ferme les yeux, pensant très fort à chez elle, à ce mal être qui grandissait parfois. L’espace d’une seconde, elle voulait se retrouver à nouveau chez elle…
Elle sentit en elle quelque chose se dérouler, une vague d’énergie bien étrange qui lui donna la nausée. Elle se retrouva au sol et la texture était déjà bien différente, l’air était frais et non pollué. Elle ouvrit les yeux pour se retrouver sur de la terre, sèche et friable. Elle se releva, non sans mal, avant de regarder le spectacle étrange qui s’offrait à elle. Elle n’était plus dans sa boutique. Elle ne comprenait pas, mais comprenait pourtant la base de tout ceci : C’était magique.
Elle écarquilla les yeux en posant sa main sur une pancarte déjà usagée. Ce ne fut pas tant ce qu’elle lu qui l’effraya, mais la langue dans laquelle c’était inscrit : siúlóid baile 20 nóiméad. Son Gaélique était un peu rouillé, mais elle comprenait que la ville la plus proche était à 20 minutes de marche. Elle s'avança vers l'étendu d'eau devant elle et resta étonnée par le spectacle qui s'offrait à elle :loch Chonamara. Le nom, l'ambiance, l'air, tout était différent de ce qu'elle avait déjà pu voir. Il n'y avait aucunes constructions modernes, il n'y avait rien du tout dde ce qu'elle avait connu. Elle comprit être chez elle, sans pour autant y être.
Elle entendit un bruit derrière elle, laissant de côté sa surprise pour sa peur. Le cœur battant elle se risqua à poser la question qu’elle détestait par-dessus tout dans chaque film d’horreur, lancé par la future victime:

- Il y a quelqu’un ?

Emi Burton

Dans l'énorme foule, Rory tentait tant bien que mal de se frayer un passage. Les gens ne cessaient de se bousculer entre eux ce qui avait le don d'agacer la jeune rousse. Aurora prit une petite ruelle, espérant ne pas croiser trop de monde. Arrangeant une mèche de cheveux de feu derrière son oreille, la sorcière ne s'attendait pas à ce qu'il allait venir. Une espèce de vague d'énergie la frappa de plein fouet. Cette vague lui fit tourner la tête, légèrement alors qu'elle perdait ses sens petit à petit. Tout d'un coup, le paysage changea, drastiquement. On était passé de la modernité au temps ancien. Encore secouée, Rory inspira lourdement, attirant l'attention d'une personne. Alors qu'elle cligna des yeux, la mère célibataire tenta de sourire à la jeune rousse qui lui faisait face et qui se questionnait sur son identité. - C'est juste moi. Ne vous inquiétez pas, j'vais pas vous blesser. - assura Rory. Observant les lieux, elle reconnu à peu près le lac en face d'elle. Le lac Connamara, et le château en face. - Qu'est qu'on fait là, bon sang ? - se demanda la Wolfe. Elle était inquiète, inquiète de ce qui pouvait arriver. Se mordant la lèvre, Rory observa sa main, espérant qu'elle avait ses pouvoirs. Après tout, cela l'aiderait malgré le peu de contrôle qu'elle avait sur sa Cryokinesie.

Elle regarde la personne qui arrive à côté d’elle, une jeune femme rousse mais Wilma fronce les sourcils lorsqu’elle découvre qu’elle n’a que pour simple vêtement une culotte et un débardeur. Que se passe-t-il ici ? se demande Wilma. Elle croirait être dans un cauchemar, c’est peut être le cas d’ailleurs. Par instinct, elle tire sur son pendentif vert dans l’espoir de faire apparaître le vortex qui mène à valhalla mais rien ne se passe. Elle espérait pouvoir échapper à cet endroit mais visiblement la tâche risque d’être compliquée. Soudain, une sirène prend la parole « Nous vous attendions, vous êtes notre seul espoir » déclare alors la sirène. Wilma se retourne à nouveau vers la jeune femme à moitié nue et lui adresse un regard d’incompréhension. Elle pose instinctivement sa main sur son ventre mais elle ne ressent rien, il est plat comme lorsqu’il l’était avant sa grossesse. « J’espère que vous êtes mieux renseigné que moi » dit Wilma à la jeune femme rousse. « Les démons ont envahi les terres d’Irlande mais la prophétie disait que des personnes viendraient pour nous aider » renchérit la sirène. Wilma fronce à nouveau les sourcils, elle est perdue et elle ne comprend vraiment pas la raison de sa présence dans cette grotte. « Attendez, où est-ce qu’on est ? » demande Wilma face à toutes ses sirènes qui semblent se demander si les deux femmes présentes ont conscience de l’ampleur de la situation.

Elle tente, difficilement, de ralentir le battement de son coeur (qui résonne de manière assez désagréable dans ses oreilles). Mais il y a trop de monde dans sa tête, et elle ressent comme un vide immense qui lui donne envie de pleurer. Sans vraiment savoir pourquoi, elle ne cesse de se passer la main sur le ventre. Quelque chose manque, mais elle ne saurait dire quoi. Alors elle se concentre sur le visage de l'inconnue, qui semble aussi perdue qu'elle. C'en est presque rassurant. Elle voudrait recouvrir son corps de son armure de diamant, au cas où, mais la menace ne semble pas réelle, dans l'immédiat. Et elle préfère s'appuyer sur son empathie. Or, elle ne ressent aucune animosité à leur encontre. Juste une grande frayeur. Et le vide. Les sirènes finissent par prendre la parole, et elle ressent enfin sa propre peur. Elle ne sent pas particulièrement l'âme d'une super-héroïne, et elle ne manque pas une occasion de le faire remarquer. Aujourd'hui ne changera pas des autres jours. Elle secoue la tête énergiquement pour répondre à la question de l'inconnue. Et buggue un instant quand l'une des sirènes mentionnent l'Irlande. Non. non, non, non. Cinq minutes plus tôt, elle se trouvait à San Francisco. Elle a beau être sorcière, dans l'immédiat, rien ne lui semble logique. Elle frissonne, se tourne vers Wilma. « est-ce que vous avez quelque chose à voir avec ça ? honnêtement, je ne vous connais pas, je n'ai rien contre vous, et si c'est une blague, je ne la trouve pas drôle du tout. » Elle a envie de lui demander si elle est une sorcière. Elle ne semble pas étonnée outre mesure par les sirènes, donc elle ne l'imagine pas étrangère au monde magique. Mais juste pour être sûre. Elle préférerait la savoir de son côté. Juste au cas où.

Rory soupira tandis que l'autre rousse ne répondit pas. Elle commença à faire les cent pas, stressée. Que faisait-elle là ? Pourquoi était-elle en Irlande ? Tant de questions sans réponses. En tant que journaliste, la rousse était habituée à savoir énormément de choses, à avoir le contrôle. Comment allait-elle s'en sortir ? Un soupir passa la barrière de ses lèvres pulpeuse alors qu'un bruit la sortit de ses pensées. Un bruit saccadé, sec, de l'eau claquant violemment. Aurora se retourna, observant une forme vague filant à toute vitesse. Plusieurs, en fait. Au bout de quelques secondes, Rory était près de la berge et les formes révèleraient être des femmes. Plusieurs, en fait. La sorcière n'en n'avait jamais vu, et ces créatures les avaient toujours intrigués. Sauf qu'aujourd'hui, Rory était bien trop inquiète pour s'en soucier. Elle se contentait de fixer ces créatures, attendant des réponses. Finalement, celle qui semblait être la leadeuse du groupe se mit à parler. - Notre peuple a besoin de vous, vous devez nous libérer tel que c'est prédit. Des démons ont envahi nos terres, et vous seuls pouvez nous libérer. - Ses yeux sortirent carrément de ses orbites, n'y croyant pas. Elle ? C'était une sorcière sans importance, qui avait carrément tourné le dos à son héritage. Frénétiquement, Aurora secoua la tête. Non, non, non, non, elle n'était pas une héroïne, elle ne se battait pas pour le bien. Quelque chose clochait, alors que la situation lui paraissait incohérente. Lancent un regard furtif à l'autre rousse, qui semblait toujours paniqué, Rory se mordit la lèvre. - Vous devez vous tromper. Je ne suis pas celle qui peut vous aidez. J'ai juste été propulsé dans ce truc sans le vouloir, sans le chercher. Donc trouvez un moyen pour que je rentre chez moi. Maintenant. - fit fermement la Wolfe. Ce n'était pas possible, n'est-ce pas ? Elle rêvait, non ?

Elle regarde cette jeune femme, qui semble aussi surprise qu'elle de se trouver dans cette grotte. Wilma remarque quelque chose d'étrange, elle aussi se touche le ventre machinalement, peut être que tout comme elle, elle est enceinte, ou était. Tout cela paraît avoir un lien avec la magie mais la valkyrie a du mal à en comprendre le sens. Elle n'est pas sorcière, elle n'a pas le pouvoir de lancer des sorts pour se retrouver dans un autre monde. « est-ce que vous avez quelque chose à voir avec ça ? honnêtement, je ne vous connais pas, je n'ai rien contre vous, et si c'est une blague, je ne la trouve pas drôle du tout. » l'interroge la jolie rousse. La future maman fronce alors les sourcils, bien évidemment qu'elle n'est pas responsable de tout ça, c'est impossible. « Non ! » dit Wilma un peu violemment trop stressée par la situation. « J'étais tranquillement assise sur mon rocking chair à San Francisco et en une fraction de seconde je me suis retrouvée dans ce lac, puis ici » renchérit la valkyrie beaucoup plus rapidement. Après tout, elles semblaient être toutes les deux dans le même bateau, si elles voulaient sortir de là, elles devaient s'entraider. Une autre sirène arriva, ou peut être était-elle partie l'espace de quelques secondes, Wilma est incapable de s'en souvenir. Avec elle, une autre jeune femme, rousse également, la future maman commence à penser qu'elle est une intrus. Vous devez vous tromper. Je ne suis pas celle qui peut vous aidez. J'ai juste été propulsé dans ce truc sans le vouloir, sans le chercher. Donc trouvez un moyen pour que je rentre chez moi. Maintenant. dit la jeune femme. Les sirènes échangèrent des regards inquiets, peut être que les trois femmes qui se trouvaient devant elles n'étaient pas celles qu'elles pensaient et qu'elles avaient fait erreur. « Vous êtes en Irlande et je peux vous assurer que vous êtes celles qu'on a appelé, vous êtes promises à nous libérer de l'emprise des démons qui sévissent dans le château juste à côté du lac » reprit la sirène. En Irlande ?! pensa Wilma, elle tenta de reprendre ses esprits pour avoir les idées claires. « Est-ce que l'une de vous est une sorcière et nous aurait malencontreusement projetées ici ? » demanda la valkyrie. En tout cas tout ceci n'était pas de sa faute, elle n'avait pas ce genre de pouvoir.

Okay, c'était sérieux, du genre vraiment sérieux. La peine et la douleur de la sirène étaient sincère, réelle et la maman n'avait pas besoin d'être une empathe pour le comprendre. Or, Rory n'en avait absolument aucune envie. Elle n'oeuvrait pas pour le bien, ni pour le mal. Peut-être était-ce quelque chose de mauvais, d'égoïste, mais être bénéfique n'immunise pas contre la mort. Peut-être était-ce quelque chose de mauvais, d'égoïste, mais être bénéfique n'immunise pas contre la mort. La mort de ses parents en étant le parfait exemple. Aurora sortit de ses pensées alors que la créature la regardait, pleine d'espoir. - Ecoutez, même si je voudrais vous aider comment je suis censé vaincre une horde de démon seule. J'ai une famille, un fils, et loin d'être suicidaire. - La sirène sourit. - C'est une bonne chose que vous n'êtes pas seule. - La jeune femme fronça les sourcils, et lança un regard à l'autre rousse. Elle ? Une aide ? Elle était toujours sur place. Rory soupira puis elle remarqua enfin les deux autres personnes présentes. Une brune et une rousse, à croire que c'était une réunion. La Wolfe arriva juste à temps pour entendre que la brune n'y était pour rien, et bizarrement, Rory la croyait. Mine de rien, elle avait un don pour voir si une personne mentait et la brunette semblait perdue, angoissée et ne cessait de poser sa main sur son ventre. Une femme enceinte sûrement, mais elle remarqua également le collier de Valkyrie qui pendait à son cou. Cela renforça le sentiment que la brunette n'y était pour rien, les Valkyries n'avaient pas ce genre de pouvoir. Les regards inquiets que les sirènes s'échangeaient n'annonçaient rien de bon pour elles. Peut-être avaient-elles compris qu'Aurora n'était pas la personne qu'elles recherchaient. Une sirène prit enfin la parole, brisant le silence. - Vous êtes en Irlande et je peux vous assurer que vous êtes celles qu'on a appelé, vous êtes promises à nous libérer de l'emprise des démons qui sévissent dans le château juste à côté du lac - En Irlande ? Ce n'était pas possible, il y a moins d'une demi-heure, Rory était dans les rues de SF. Scientifique, Rory ne pouvait pas voyager dans le temps. Magiquement, c'était une toute autre histoire. La Wolfe n'avait pas été appelée, elle n'était promise à rien du tout. - Est-ce que l'une de vous est une sorcière et nous aurait malencontreusement projetée ici ? - demanda la Valkyrie. Rory secoua la tête. - Impossible ! Je n'ai ni ce genre de pouvoir ni lancer de sorts. Il y a quelques minutes encore, j'étais à San Francisco. Peu importe qui nous ai emmené ici, il doit être très puissant. - La mère célibataire lança un regard appuyé à l'autre jeune. Elle haussa un sourcil en voyant sa tenue, mais se concentra sur une chose hautement importante. - Qui vous dit qu'on a assez de pouvoir ou même l'envie de vaincre ses démons. Vous nous envoyez aux loups sans se soucier de ce que l'on veut ou même nos capacités, et qui dit que tout ça finira bien, hein ? On pourra peut-être mourir ! - Rory se mordit la lèvre, tentant de réfléchir à un moyen de s'en sortir. Mais apparemment, elles ont toutes été transportées, elles sont dans un endroit inconnu et totalement déstabilisées. De plus, les sirènes leur avaient donné une mission. En somme, rien de bien réjouissant. Tout d'un coup, la belle réalisa quelque chose, du moins, elle le pensait. - Dites-moi quelque chose, est-ce que le seul moyen de revenir à notre temps est de vous sauver, non ? - Intérieurement, la rouquine espérait que non.

Le stress et l'inquiétude l'emportent, ses muscles se raidissent et elle commence à se mordre la lèvre, frénétiquement. Toute occupée qu'elle est à essayer de comprendre les motivations de l'inconnue et des sirènes, elle ne remarque pas l'arrivée de deux nouvelles jeunes femmes. Tout au plus un léger sentiment de frayeur supplémentaire, mais elle n'est plus à ça près. Elle soupire d'impuissance. « moi aussi. j'étais à sf, et une seconde plus tard ... » Elle fait un léger mouvement de la main pour bien faire comprendre la suite de sa phrase. Elle n'a aucune idée du où, du quand, du pourquoi. Si ce n'est que tout cela ressemble de plus en plus à une énorme blague. « je n'ai pas le pouvoir de créer ce genre de chose. et quand bien même je l'aurais, je serais sur une plage d'hawaii à siroter un caïpirinha, mais clairement pas ici. » Une des nouvelles prend la parole, et Astra lui foutrait bien une ou deux baffes pour lui faire reprendre ses esprits. Sa peur l'empêche de se concentrer. Bien sûr qu'elles pourraient mourir. Elles sont des créatures magiques, la mort est une partie inhérente de leur vie. Il faut savoir faire avec. Avec de grands pouvoirs viennent blablabla. Pourtant l'autre rousse soulève un point intéressant, auquel Astra était arrivée aussi. Peut-être que l'unique moyen de se sortir de cette situation est de venir en aide aux sirènes. Après réflexion, Astra accepterait n'importe quoi pour retrouver le calme et la sécurité de son grenier. Elle soupire, prend une seconde pour attacher ses cheveux. Elle se prépare au combat. « okay. okay, j'en suis. dites-nous exactement tout ce que vous savez sur ces démons. » Puis elle se retourne vers les autres jeunes femmes. Sa voix vibre, incertaine. « on n'a pas énormément de choix. on peut faire ça toute ensemble, ou toutes y laisser notre peau. c'est votre choix. mais je ne resterai pas les bras croisés à attendre que le ciel nous vienne en aide.» Elle s'arrête un temps, réfléchit et relève la tête. « je m'appelle astra, je suis empathe, et j'ai aussi ça ... » Pendant une seconde, sa peau prend la couleur argentée de son armure. Elles auront compris. « à vous. jouez cartes sur table, qu'on sache à quoi on à affaire. »

Elle n’avait pas su quoi répondre tant ses pensées allaient et venaient à une vitesse incroyable. Elle n’avait pas peur, pour la simple et bonne raison qu’elle avait compris l’époque et qu’elle savait que Jack n’était pas en vie, elle avait donc une chance de vivre tranqu…Sorcières, démons… Elle arrêta de penser à ses propres problèmes pour revenir aux femmes à ses côtés. L’une était maman, celle qu’elle avait vu en premier. Les autres semblait comprendre un peu plus qu’elle-même. Donna continua de regarder autour d’elle et hochait la tête de temps en temps, comme pour montrer qu’elle était toujours présente.
- En ruine…A notre époque, celle dont nous venons… Le château est en ruine, il ne reste rien… Il y a une légende qui parle de cet endroit… Des brides de légendes en fait. Un conflit aurait éclaté et la terre aurait été sauvé… Depuis cette date, le sol et les alentours de ce lac sont devenus sources de pouvoirs. Chaque année des groupes de personnes vienne ici poser des bougies pour le sacrifice fait des siècles plus tôt…
La voix de la rouquine s’était faite douce et convaincante. Son accent avait appuyé certains mots et elle finit par se retourner face à ses compagnes, un léger sourire aux lèvres.
- Je suis Irlandaise… J’étais en train de penser à mon pays avant que…
Elle posa son regard vers celle qui s’appelait Astra, les yeux écarquillés par ce qu’elle voyait et ce qu’elle avait entendu. Empathe ? Sorcière ? Démon ? En face d’elles, des sirènes… C’était beaucoup pour elle. Donna respira de grandes fois pour tenter de garder son calme alors que la peur la prenait aux tripes.
- Je m’appelle Donna, mais… je ne sais pas faire grand-chose…Je ne pourrais pas vous aider dans cette...aventure.
Elle s’approcha un peu plus de toutes ces femmes, mieux valait être proche de celles qui pourraient l’aider. Tout était incertain et même si elle se savait sorcière, elle ne pourrait pas les aider, elle ne contrôlait pas son pouvoir. Là-bas dans ce château, se tenaient des démons prêts à les tuer ? Pourtant, ces femmes semblaient décider à attaquer, du moins à agir. Elles étaient courageuses

Wilma observe, elle ne connaît aucune de ces jeunes femmes et elles semblent toutes avoir la même caractéristique : la rousseur de leur chevelure. Une des jeunes femmes prend la parole et indique qu’elle n’est pas cette personne que décrivent les sirènes. Elle ajoute également qu’elle n’est pas responsable de tout ceci. Selon elle, les sirènes leur demandent un peu trop en leur demandant d’aller affronter ces démons. Wilma la regarde, elle n’a pas tout à fait tort mais il semblerait que ce soit le seul moyen de sortir de ce monde. La seconde rousse prend la parole, Wilma commence à comprendre le point commun qui les unit toutes : San Francisco. Elles paraissent toutes être des habitantes de la ville au golden gate bridge. La jeune femme semble plus motivée que la précédente à aller combattre ces fameux démons. Et pour preuve, elle montre ces pouvoirs et lorsque son corps se remplit de diamants, Wilma est stupéfaite, jamais elle n’avait vu un tel pouvoir. Tellement que ses yeux s’écarquillent tout seuls et sont éblouis par une armure pareille. Enfin, la dernière arrivée raconte que le château n’est aujourd’hui plus que ruine et légendes. Wilma comprend enfin pourquoi son collier ne fait pas apparaître le vortex pour se rendre à valhalla c’est sûrement parce qu’à l’époque dans laquelle elle se trouve le pendentif n’existait pas encore. « Pouvez-vous nous dire à quelle époque sommes-nous ? » interrogea la future maman. Les sirènes devaient savoir. Elle ne comprenait toujours pas comment elle s’était retrouvée là mais il devait bien y avoir un moyen de sortir d’ici. La jeune femme rousse devait avoir raison, combattre ces démons était sûrement l’un des buts à atteindre pour retrouver leur San Francisco de 2017. « Je suis une valkyrie » avoue Wilma en montrant son pendentif vert en signe de preuve. « Seulement il ne marche pas, tout du moins pas à cette époque » ajoute-t-elle. Oui les guerriers de valhalla auraient pu être d’une grande aide dans cette bataille qu’elles devaient mener cependant la chercheuse en médecine n’omettait pas l’idée de trouver un moyen de se rendre à valhalla avant de se diriger vers le château. « Sinon je suis entraînée pour le combat et j’ai le pouvoir de faire bouger les gens et les objets par la pensée » finit-elle par dire. Elle fixe un coquillage au loin et le ramène vers elle, elle est rassurée, ses pouvoirs marchent. « Si combattre est notre seule chance de retrouver notre monde alors j’en suis aussi, est ce que vous auriez un plan du château ou des indications qui pourraient nous aider ? » demande-t-elle aux sirènes. Elles se regardent toutes et firent non de la tête. Wilma soupira. « Est-ce que tu crois que tu pourrais rentrer dans la tête d’un de ces démons pour essayer d’avoir une représentation de ce château ? » dit-elle en se tournant vers la fille en petite culotte.

La Wolfe écouta attentivement les trois femmes parler, chacune à leur tour. Si la dernière semblait totalement perdue, hochant la tête juste pour signifier qu'elle suivait, la brunette semblait déterminer de comprendre à quelle époque elles se trouvaient. Rory était curieuse, alors elle se tourna également vers les sirènes en attente de réponses. Tout d'un coup, la dernière arrivée se mit a parler d'un château en ruine, de sacrifice ce qui voulait sûrement dire qu'elles étaient assez loin dans le temps. Les secondes suivantes paraissaient irréelles, même pour elle, Rory la sorcière. La plus jeune se présenta et le nom Astra lui disait quelque chose. Cependant, elle oublia et ses yeux s'ouvrirent sous l'effet de surprise. Le corps d'Astra se couvrit de diamants, et Aurora ne pu y croire. Tout comme l'autre rousse, Donna, qui semblait totalement perdue. Génial, une sorcière novice en plus, le bouquet. D'ailleurs, Astra était déterminée a sortir d'ici, et à se battra. Jeune et téméraire, le combo gagnant (ou pas). Autre chose qui sauta aux yeux de la Wolfe : elles venaient toute de SF. Enfin, la brunette se présenta et comme l'avait deviné Rory, la brune était une Valkyrie. Tout Astra, la Valkyrie fit la liste de ses capacités, mais démontra également son pouvoir de télékinésie. Ce fut au tour de Rory et elle inspira légèrement. - Je suis une sorcière aussi. J'ai le pouvoir de Prémonition, ce qui peut nous être utiles pour le combat, et nous permettre d'avoir un coup d'avance. - sourit malicieusement Rory, elle était fière de son pouvoir. Il était peut-être passif, mais il a toujours été estimé et utile. Au moins, Rory avait toujours une longueur d'avance. - Et j'ai le pouvoir de Cryokinesie, que je contrôle beaucoup moins. - grimaça la mère célibataire. Elle tendit sa main, vers le coquillage que venait de bouger la brune, et ferma les yeux. Quelques secondes plus tard, le coquillage gela et Aurora rouvrit les yeux. - Mais j'me débrouille avec une arme et au combat si ça peut vous rassurer. - La Valkyrie demande ensuite au sirènes les plans du château, qu'elle n'ont pas. Rory soupira et tape des doigts commençant à réfléchir. La brune propose alors une idée : qu'Astra ait une représentation du château. - Je peux tenter d'avoir une prémonition, sur comment entrer ou alors ce qu'il nous attends. Il me faut juste un objet ayant appartenu à l'un des demons et je pourrais forcer une prémonition. - Proposa Aurora, en faisant les cent pas.

Astra joue un instant avec son armure en diamants, pour se calmer. Des années déjà qu'elle possède et maîtrise son pouvoir, mais elle ne s'en lasse pas. Elle sent une sorte de courage passif gagner ses compagnes. Une sorte de résignation plus qu'une témérité à toute épreuve. Mais c'est un début, elle sait désormais qu'elle n'est pas seule, et cette seule pensée la rassérène un peu. Elle laisse les autres se présenter tour à tour, préparant des plans et des stratégies à mesure que les capacités de chacune s'accumulent. Comme ses parents lui ont appris un jour. Elle ne peut pas y échapper, sorcière de bien, combattre les démons fait partie de son devoir envers l'espèce humaine. Elle s'en serait bien passée pourtant, mais bon, à ce stade du débat, il n'y a plus grand chose à dire. Ses pensées sont violemment interrompues par l'une des sirènes. « nous sommes en l'an 1712 et ... » Le rire nerveux s'échappe une nouvelle fois de sa gorge étranglée. Elle est en petite culotte en l'an 1712, aucun moyen que toute cette histoire se termine sans qu'elle n'échappe au bûcher. Encore une chance que ses pouvoirs fonctionnent. Par contre, l'histoire du sacrifice l'enchante moyen. Car qui dit sacrifice dit martyres. Et clairement, elle n'est pas prête de se retrouver dans un livre d'Histoire à l'école de magie. Non. Définitivement non. Elle finit par se tourner vers la Valkyrie (ça c'est cool, ça ça claque, les Vikings ça l'a toujours titillée), presque ennuyée d'avoir à encore une fois expliquer les tenants et les aboutissants de son pouvoir. « non, je suis empathe, pas télépathe. je peux ressentir ce qu'ils ressentent, leurs peurs et leurs espoirs, mais je suis incapable de savoir ce qui provoque ces sentiments. et de toutes façons on est trop loin du château pour que je reçoive quoi que ce soit. la communication est pas top, je pense qu'ils doivent pas encore avoir la fibre ici. haha. » Bref. Le coup de la prémonition lui semble une meilleure idée, mais comment mettre la main sur un objet des démons ? Elle se tourne vers les sirènes, mais celles-ci ne leur sont d'aucune aide. Sérieux, les femmes-poissons, à part leur apporter des emmerdes, elles servent pas à grand chose. « une formule peut-être ? j'avoue c'est pas ma spé, mais ça pourrait le faire. » Puis se tournant vers Rory. « par contre si c'est pour nous annoncer notre mort, franchement je préfère pas savoir. »

Ca n’est donc pas la même époque. Certes, Donna avait déjà compris ça, mais l’entendre de la part d’être magique qu’elle pensait imaginaire, c’était incroyable. Elle-même était un « être magique », et avec les demoiselles autour, elle ne sentait plus aussi seule. Une de ces dames expliqua être une « Valkyrie ». Donna tenta de ne rien montrer, mais elle ne comprenait pas ce qu’elle était réellement. Après avoir vu cette jeune à la peau incroyable, elle avait tant de questions à poser, mais elle comprenait que ça n’était pas le moment. Elle avait aussi d’autres questions à poser à cette Valkyrie, comme le fait de savoir si elle maîtrisait ou pas son pouvoir, elles avaient le même.
Donna se sentait de plus en plus inutile. Toutes avaient des pouvoirs, mais visiblement, c’était la seule à ne pas les maîtriser. Elle se renferma sur elle, n’osant plus, pour l’instant prendre la parole. Elle avait peur de la suite des évènements, mais ça n’était pas la première fois qu’elle devrait faire face à de la violence, elle n’était plus à ça près. Elle était impressionné par les pouvoirs des demoiselles qu’elle enviait.
Ainsi, la rousse à la prémonition, avait besoin d’un objet appartenant aux démons ? Donna se creusa la tête, si elle ne savait pas se servir de ses pouvoirs, elle était pourtant sur un terrain qu’elle connaissait. Elle regarde autour d’elle, cherchant dans ses souvenirs. Elle n’écouta pas la suite des propos de l’autre rousse. Elle connaissait bien cet endroit, elle connaissait une particularité.
- J’ai peut-être une idée…
Aussitôt dit, elle se mit en route et quitta le groupe des sorcières. Elle ne savait pas réellement où allait, mais elle savait que dans certains châteaux d’Irlande, les prêtresses, les oracles étaient mis à l’écart du château pour ne pas craindre de les mettre en premières lignes. A présent, elle se demandait si les oracles n’existaient pas simplement… Elle était assez calée en histoire pour finalement trouvé l’entrée d’une grotte, caché dans la pierre même, légèrement au-dessus du niveau du lac. Elle retrouva ses compagnes quelques minutes plus tard, le visage fermé. Elle n’était pas très expressive, même si elle savait qu’elle pouvait, de cette manière aider les autres.
- Je ne sais peut-être pas me servir de mes pouvoirs comme vous, mais ici, on est chez moi, c’est mon terrain. Le lac avait, toujours d’après les légendes, des propriétés extraordinaires. Il était dit que les prêtresses des monstres de l’époque se servaient de l’eau pour leur rites étranges. Je suppose que maintenant, ça n’est plus une légende.
Elle les regarda toutes une à une, avant de s’arrêter sur les sirènes. Et si c’étaient-elles qui aidaient les prêtresses ? Et si on se servaient de leur magie ? Donna n’en savait tellement peu sur le monde qui l’entourait, que son esprit se posaient mille et une question.
- Bref. Un peu plus loin, j’ai trouvé l’entrée d’une espèce de grotte, peut-être que dedans, il y aura quelques choses pour tes prémonitions ou pour nous aider, ou je ne sais quoi… Je n’y suis pas rentrée… Vous êtes sans doute plus à même d’y entrer que moi…
Elle se sentait toujours inutile, mais si sa passion pour l’histoire pouvaient aider…

La rousse qui semble légèrement plus âgée évoque son pouvoir de prémonition. Elle propose de l’utiliser avec un objet qui appartiendrait à l’un de ces démons. Les sirènes se regardent entre elles, Wilma essaye de comprendre ce que ces regards veulent dire mais il n’arrive pas à percevoir si elles semblent désemparées ou si elles ont une idée derrière la tête. L’une des sirènes dévoile alors l’époque à laquelle elles se trouvent. Ce n’est pas un choc pour Wilma qui se doutait que ça devait être bien loin des années 2000 car elle en sait assez sur ses origines de valkyries pour savoir que leur collier ont été fabriqués au moment de la guerre d’indépendance des Etats-Unis. C’est aussi ce qui explique qu’elle n’est plus enceinte, un soulagement pour la future maman. Toutefois, elle voulait retrouver son monde, mais en étant sans grossesse, elle se sentait beaucoup plus forte. La jeune rousse la corrige en lui disant qu’il n’est pas possible pour elle d’avoir la vision du château puisqu’elle est empathe et non télépathe. Wilma n’est pas encore très au point sur tous les pouvoirs que les sorcières peuvent avoir mais elle sait que parfois certains pouvoirs évoluent très rapidement. La jeune sorcière blague sur la mauvaise communication qu’il y a cette époque en mentionnant l’inexistence de la fibre. Wilma émet un sourire suite à la remarque de la sorcière. Elle renchérit sur le fait qu’il doit bien y avoir un moyen de jeter un sort. Wilma fait un mouvement de recul, cela n’est malheureusement pas de son ressort, en tant que valkyrie elle est incapable de faire ce genre de chose. La jeune femme finit ensuite par blaguer sur le fait qu’elle ne voulait pas savoir si elles allaient ressortir vivantes de ce château. Wilma espérait bien que oui, elle avait encore tant de choses à faire, en tout cas, sa stature de valkyrie lui donnerait du courage pour ce battre car c’était pour ça qu’elle existait. La dernière rousse indiqua qu’elle avait une idée, elle pensait à cette grotte qui servait autrefois pour des rituels. Elle mentionna que c’était ici chez elle et donc Wilma en conclut qu’elle devait être Irlandaise bien qu’elle vivait à San Francisco. Une sirène regarda l’autre et lui dit d’un signe de tête de se rendre là-bas. Quelques secondes plus tard, elle était revenue avec une sorte de médaillon qu’elle tendit à Aurora. L’Irlandaise avait eu une bonne idée pensa la valkyrie. « Concentre toi sur les lieux et dis nous ce que tu vois » lui conseilla Wilma. La jeune femme devait sûrement sentir un poids énorme sur ses épaules et la valkyrie voulait mettre toutes les chances de son côté. . « Tu vas y arriver » finit-elle par dire en déposant une main sur son épaule comme pour lui donner du courage.

On en attendait beaucoup d'Aurora en ce moment. Certes, le sort du monde n'était pas entre ses mains, Rory n'était pas si importante. Mais ses femmes avaient besoin d'elle, et de son pouvoir. Elles avaient besoin de retrouver leurs familles, leurs amies, leurs vies en battant ces démons. Or la Wolfe était la seule capable de trouver un moyen pour entrer dans le château. Inspirant, la rousse saisit l'objet donné par Donna alors que la Valkyrie la rassura en posant une main sur son épaule. Rory planta son regard dans celui de la brunette, en souriant de manière. Et un sentiment familier la prit, et fut plongé dans une vision. C'était l'intérieur du château ou un homme se tenait. C'était assez flou et la belle vit seulement une personne accompagnée de gardes. Aurora sortit de sa vision en hoquetant. - J'ai pas vu grand chose, juste une personne emmené dans le grand hall. Désolé - Rory était sincère. Heureusement, la belle avait une idée. - Mais j'ai une idée pour entrer ! L'une de nous peut faire croire qu'elle a été attrapée par un des gardes. Et toi Astra, tu crois que tu peux créer un sort qui nous permette de modifier notre apparence ? Comme ça, on pourrait au moins rentrer et essayer de tuer un maximum de démons - Demanda Rory, pleine d'espoir. Mais elle n'avait pas fini, elle se tourna vers les sirènes. - Mais on aura besoin de vous. Vous devez nous à se battre, c'est votre terre, votre maison. Vous pouvez la regagner uniquement en s'en battant. Vous ne pouvez pas abandonner. - Martela la Wolfe, en espérant que cela motive les sirènes.

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Wilma comptait sur la jeune sorcière pour les aider à repérer quelque chose qui leur permettrait de prendre de l’avance sur ces démons. A présent qu’elle n’était plus enceinte, elle se sentait plus forte, moins fragile et plus apte à prendre des risques. Elle avait cette faculté qui lui permettait de se battre facilement sans trop dépenser d’énergie. La sorcière se concentra sur le médaillon, son visage se crispa, elle semblait parti ailleurs, Wilma espérait que ça marche. Lorsqu’elle ressorti de sa prémonition, toutes les trois attendait impatiemment qu’elle leur raconte ce qu’elle avait vu. Malheureusement, la réjouissance fut de courte durée lorsqu’elle leur annonça qu’elle n’avait pas vu grand chose. Toutefois, elle leur proposa un plan qui sembla pertinent aux yeux de la valkyrie. « Ça pourrait marcher » dit Wilma en opinant du chef. « Je vais faire l’appât » se proposa la future maman (qui n’en était plus vraiment une). Avec sa rapidité de réaction et son pouvoir de télékinésie, elle était la plus à même de tenir ce rôle. « Est-ce que l’une de vous ne pourrait pas créer un portail qui permettrait aux sirènes de rentrer dans le château au moment venu ? » demanda Wilma aux trois sorcières suite à la remarque de la sorcière qui a le pouvoir de prémonition. Elles seraient ainsi plus nombreuses et plus à même de se battre et de retrouver leur époque.

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